Darla est née à Régina en Saskatchewan et a grandi en banlieue de Vancouver. Comme beaucoup de jeunes de l’ouest à son époque, Darla a fait de l’immersion française au secondaire. C’est lors d’un échange étudiant qu’elle a eu la « piqûre » du Québec.
Elle obtient un bac et une maîtrise en langue et linguistique françaises de l’Université de Colombie Britannique. Elle déménage à Québec et commence un doctorat en psychologie sociale du langage. Mais même à cette époque, elle savait qu’elle ne ferait pas carrière en linguistique. Elle se souvient d’avoir dit à une copine : « Je fais un doctorat en linguistique pour être au Québec. Je ne suis pas au Québec pour faire un doctorat. » Mais elle ne savait pas encore ce à quoi elle était appelée.
C’est justement pendant ses études à l’Université Laval, que la jeune chercheuse en linguistique redevient chercheuse de Dieu. Elle avait été baptisée dans l’Église Unie mais, comme beaucoup de jeunes, tout en demeurant croyante, elle avait arrêté de « pratiquer » à l’adolescence. Elle ne saurait dire ce qui l’a tirée de son lit un dimanche matin à l’été 1995 pour l’amener à l’Église Unie St-Pierre.
Au bout de quelques dimanches, elle est allée voir du côté anglophone. Elle y a retrouvé des cantiques de son enfance et une atmosphère familière. Mais ce qui l’a le plus marqué, c’était les pasteurs des deux paroisses qui ont su accueillir toutes ses questions. Elle a compris que ce n’était pas nécessaire de laisser son cerveau à l’entrée pour participer pleinement à l’Église.
Avoir une relation avec Dieu en Jésus Christ dans une communauté de foi ouverte a été transformateur, c’est le moins qu’on puisse dire. En 1997, Darla abandonne la linguistique et part à Montréal pour entamer des études en théologie.
Elle termine un baccalauréat en théologie à McGill, un « Master of Divinity » au Séminaire Unie et est ordonnée pasteure en 2001. Son premier mandat pastoral l’amène en Gaspésie. Elle vivra 7 ans à New Richmond et servira les paroisses de l’Église Unie de Cascapédia à Port Daniel, dans la Baie-des-Chaleurs.
Elle revient à Québec en 2008 au service de l’Église Unie St-Pierre et Pinguet jusqu’en 2010, moment où elle répond à l’appel de servir le Conseil général de l’Église Unie comme Responsable des ministères en français.
En 2012, elle revient à Québec et, tout en retournant à l’enseignement de l’anglais langue seconde, accepte un mandat de 6 mois comme pasteure par intérim à l’Église St. Michael, une paroisse bilingue du diocèse anglican de Québec. L’Église anglicane lui conférera aussi le mandat de coordonnatrice des services pastoraux offerts aux gens des régions qui viennent à Québec pour des raisons médicales. Elle travaillera pendant quelque temps pour la Fiducie du patrimoine culturel des Augustines comme responsable des campagnes de financement, avant d’entreprendre un ministère à mi-temps comme aumônier au pénitencier de Donnacona.
Depuis novembre 2014, elle est de retour à l’Église Unie St-Pierre et Pinguet à demi temps. Darla est désireuse de faire profiter notre charge pastorale de tout ce qu’elle a appris dans ces expériences variées des dernières années.
Une vidéo de notre pasteure, en 2009 :