Le regard de Dieu

Église Unie St-Pierre et Pinguet https://www.stpierrepinguet.org/wp

Note : Le culte de ce 5e dimanche du mois de juillet 2018 a été célébré «à la manière de Taizé». Cette méditation a conclu un échange des participantes sur l’évangile de Jean 6, 1-21

Dans les nouvelles de Taizé par courriel du 6 juillet – l’équivalent de l’Infolettre de notre pasteur – le texte biblique commenté en Matthieu correspond à celui de Jean que nous avons entendu et médité ensemble. Le commentaire s’intitule : « Malgré la mort, la fête »… et je cite :

Pour le mois de juillet, le passage biblique commenté est Matthieu 14, 13-21 : « Jésus vient d’apprendre l’assassinat de son cousin Jean-Baptiste. Il doit être très affecté et se retire à l’écart. Pourtant, il accepte d’être chamboulé dans son deuil par la venue de personnes qui lui demandent d’être guéries. Il consent, offre la guérison et laisse les forces de la vie l’emporter sur sa tristesse. Ce passage de la mort à la vie semble célébré dans un moment tout à fait exceptionnel. Dans un endroit désert, de l’herbe est trouvée sur laquelle s’étendre pour manger du pain et du poisson donnés gratuitement et en abondance. Le signe est humble, il ne s’agit pas d’un grand repas, mais puisqu’il touche au moins 10 à 15000 personnes, il impressionne grandement, au point d’être raconté deux fois dans certains évangiles. »fin de la citation

Les extraits de la Bible inspirant cette réflexion sont donnés à la toute fin de la prédication. Vous pouvez cliquer sur les liens pour lire les extraits.

Jésus vient d’apprendre la mort du Baptiste. Il est plongé dans un grand deuil. Ceux et celles qui, parmi nous, ont déjà vécu le deuil d’une personne éminemment significative savent dans quelle torpeur l’endeuillé se retrouve. Une sorte d’engourdissement de l’âme, du cœur et de l’esprit. Rien ne va plus.

Jésus est profondément humain et réagit donc comme nous. Pour lui aussi, rien ne va plus. Pourtant, ayant levé les yeux, Jésus vit une grande foule qui venait à lui (Jean 6, 5). Ce regard de Jésus, ce n’est rien d’autre que le regard de Dieu sur chacun et chacune d’entre nous. Un regard de tendresse et de compassion, un regard de reconnaissance de ce que nous sommes profondément, un regard tout enveloppant de pardon pour nos errances.

C’est ce regard que nous sommes, tous et toutes, appelé-es à porter sur l’autre, quelle que soit sa différence.

LECTURES BIBLIQUES

Jean 6, 1-21

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