Notre Père doit se réjouir de nous voir, ses enfants, rassemblés pour célébrer avec lui comme ça. There is indeed reason to celebrate for we, God’s children, have in many ways come to ourselves, come to our senses, if you will, in recent years. Not that long ago, a celebration like this one would not have been possible. L’Église Unie St-Pierre a une paroisse sœur, l’Église unie de Pinguet, au rang 5 à St-Damase de l’Islet. Lors de l’une des premiers cultes que j’y ai présidés après mon retour à Québec en 2008, l’une des paroissiennes m’a demandé si j’avais toujours été Protestante. J’ai dit que oui et elle a affirmé par la suite, « C’est dur, eh ? » Et elle m’a raconté comment lorsqu’elle et ses frères et sœurs étaient petits, les autres enfants sur le rang 5 leur lançaient des pierres et leur criaient des noms parce qu’ils étaient Protestants – saviez-vous que les protestants ont des pieds fourchus ? Moi, je suis d’une autre génération. Personne ne m’a jamais lancé ni pierre, ni noms… du moins… pas parce que je suis protestante.
Les extraits de la Bible inspirant cette réflexion sont donnés à la toute fin de la prédication. Vous pouvez cliquer sur les liens pour lire les extraits. |
Il y a tant de raisons de célébrer, nous, les enfants prodigues de Dieu, tel le fils de l’Évangile, nous sommes rentrés en nous-mêmes. Someone once told me that, in the first half of the 20th century, the minister of Chalmers-Wesley and the superior of les Frères du Sacré-cœur came to an agreement about changing their times for Sunday worship to avoid conflict ensuing when their respective flocks crossed each other on the sidewalk. There is reason to celebrate. Fewer stones are flying today than in our not so distant history and the walls that divide us are not as high and thick and impenetrable as they once were. And it isn’t just at our local level. Even something as foundational to the Protestant Reformation as the doctrine of Justification by grace through faith is not the stumbling block between Protestants and other Christians that it once was. The Father must be rejoicing that we have come to ourselves in so many ways.
And so let us rejoice… and then… let us get back to work ! Réjouissons-nous pour avoir le cœur à l’ouvrage… car il y a encore de l’ouvrage à faire. Comme ce mur l’atteste symboliquement, ici comme ailleurs, il y a encore des pierres qu’on se lancent…ou qu’on utilise pour ériger des murs entre nous, un peu partout dans le monde. Lors de la dernière réunion du CIRQ, l’un de nos membres nous a dit que dans son pays d’origine, il y a des regroupements œcuméniques mais certaines Églises n’y sont jamais représentées. Et ici même, des murs nous empêchent souvent de collaborer pleinement à bâtir ce monde nouveau, cette réalité nouvelle, que le Christ a inauguré. Et ce dont je parle ici, ce ne sont pas uniquement les différences théologiques ou doctrinales qui nous séparent. Je parle plutôt des murs de pierre des bâtiments et institutions de nos Églises. Ces murs n’ont pas été nommés lors de notre prière de confession mais cela ne veut pas dire que nous n’en sommes pas tout aussi captifs. N’est-ce pas vrai que, toutes confessions confondues, nous dépensons une partie significative – sinon la majorité – de notre temps et de notre énergie et nos revenus à maintenir, à restaurer et à meubler l’espace entre nos murs. Qui plus est, parfois nous sommes si contents de célébrer ensemble que nous sommes tentés de rester bien au chaud dans nos habits liturgiques et confortablement assis dans nos lieux de culte et de négliger le vrai travail de réconciliation auquel nous sommes appelés. Notre unité ne doit pas se limiter à quelques célébrations liturgiques par année. L’amour du Christ nous presse à être co-créateurs avec lui de cette nouvelle réalité : un monde de justice, de paix, de solidarité et de vie abondante pour toutes et tous et la création toute entière.
The love of Christ compels us, because we are convinced that one has died for ALL, to leave the safety and comfort of the stone walls behind which we are often hidden from the world. It is far too small a thing that we should simply rejoice in the fact that our communities are no longer throwing stones at one another. By the power of the Spirit at work in us, from the stones of the walls that once would have divided us, we must become living stones that stand together… a publically visible, recognizable force to be reckoned with… against those – Chirstians and others – who would build walls to separate us, all of us, God’s own children, from each other, and from the full and abundant life that Christ died to bring to all of creation. In Christ, God entrusted the message of reconciliation to us. I entreat you then, brothers and sisters, because the love of Christ compels us, byt the grace of God and the Spirit of Christ at work in us, let’s get off our comfortable pews, take down this wall once and for all and then let’s get out there and get to work building a world according to Christ’s designs. Ainsi soit-il. Amen.
Par Darla Sloan
Le 18 janvier 2017 – Week of Prayer Opening Worship – St. Andrew’s Presbyterian
LECTURES BIBLIQUES
Ézéchiel 36, 25-27
Psaume 18, 25-32
2 Corinthiens 5, 14-20
Luke 15, 11-24
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